lundi 30 mars 2009

mardi 24 mars 2009

jeudi 5 mars 2009


J’aime me raconter des histoires…tant qu’à faire, de belles histoires…qui me font du bien.
Quand je pense, par exemple, à mon père et ma mère…J’imagine comment ils se sont aimés, comment ils se sont séparés…ce qu’ils ont pu se dire eux-mêmes dans leur tête…quelle a été leur réflexion, leur cheminement personnel.
Comme je ne sais que très peu de choses, qui m’ont été raconté de leur point de vue, et que j’estime ne pas à avoir de parti-pris, je préfère m’en faire mon histoire à moi, avec les quelques éléments que j’ai.
Il n’y aura certainement pas plus d’objectivité dans mon point de vue, que dans le leur…Juste des liens affectifs qui feront qu’on se retrouve tous, plus ou moins touché par ce qu’on vit, ce qu’on partage. Et l’affectif est souvent régit par les lois du cœur…
"une chose ne vaut que par l'importance qu'on lui donne" A.Gides.
Ce qui nous touche demeure très personnel…propre à chaque individu.
La suite…On s’entend, on se comprend…ou pas.
On s’ouvre au ressenti de l’autre…ou pas.
Il n’y a que ça de vrai, il me semble. Le partage de ses réflexions…de ses joies, de ses peines…de ses silences aussi.

Quand on perd un être cher…j’aime penser à tout ce qu’on a pu partager de positif…les bons moments. Afin qu’il vive encore en moi, en ceux qui l’ont connu, à travers ce partage…ces souvenirs.
J’aime à croire que son âme s’élève alors vers des cieux plus cléments…
Cela rejoint ce qu’un ami m’a dit:
«on doit pouvoir mesurer l'intensité de la vie de quelqu'un sur terre, au courant de pensées qui mène à elle, quand elle disparaît »
…merci Jean.
Et si je peux contribuer à ce que cette intensité soit lumineuse, j’ouvre mon cœur afin d’orienter ma peine d’avoir perdu un être cher, vers une joie de l’avoir connu…
J’ai entendu cette noble idée de P.Noiret, lors d‘un reportage sur lui…quelle belle philosophie, quelle sagesse.
Est-ce que le monde serait meilleur, si on s’appliquait à véhiculer ces merveilleuses pensées…?